lundi 31 janvier 2011

Les origines des stéreotypes sur les Americains


INTRODUCTION
Nous avons vu que les stéréotypes français ont des origines historiques, qui remontent jusqu’au XVIIIème siècle. Néanmoins, aucune origine historique n’a été trouvée pour un stéréotype sur les américains. Nous étudierons donc  les recherches et statistiques faites sur l’obésité et le Q.I. de l’ensemble du peuple américain. Finalement, nous comparerons ces résultats avec  des autres pays, tels que la France.
LES  ORIGINES HISTORIQUES DES STEREOTYPES SUR LES AMERICAINS
-          Les américains sont stupides : Dans le domaine des sciences, les américains ont des lacunes très choquantes. Dr. Miller, dans une interview récente publiée dans The New York Times, fournit des informations très révélatrices de la culture générale de la population américaine, est spécifiquement scientifique. D’après Miller, les adultes américains ne comprennent pas le concept de la molécule et ne savent que qu’elles sont très petites.  Moins d’un tiers  savent que l’ADN est lie à l’hérédité. Dix pourcent des américains n’ont aucune connaissance du concept la radiation et finalement, un américain sur 10 pense que le Soleil  tourne autour de la Terre, idée abandonnée depuis le XVII siècle. Les Etats-Unis a un QI moyen national d’environ 98 d’après IQ and Global Equity. Ce résultat est surprenant en prenant compte du statut actuel des Etats Unis et de son importance mondial. Ce score de QI se trouve derrière plusieurs pays tels que la Suisse, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Nord et la Chine. Cependant, la France a un QI moyen national d’environ 98 aussi. Ce stéréotype est-il donc avéré ? Un vrai problème pour les Etats-Unis est la faiblesse du niveau en mathématiques et en sciences. Les lycéens américains ont obtenu un score de 483  dans le contrôle du Program for International Student Assessment. Les résultats moyens des pays tells que la Corée du Nord la Suisse sont d’environ 503. Une étude menée par ABC America à révélé qu’en moyenne un adolescent Belge obtenait un score supérieur a celui d’un adolescent Américain.

-          Les américains sont gros : Aux Etats-Unis : 34% des Américains seraient obèse. Il y avait 72 millions d'adultes obèses aux Etats-Unis entre 2005 et 2006 avec 33,3% d'hommes et 35,2% de femmes. En France, la moyenne d’obésité est à 12,5% aujourd'hui, et environ 33% des habitants seraient en surpoids: en 2020 la France rattrapera les Etats-Unis.

Les origines des stéreotypes sur les Français


INTRODUCTION
En sociologie le stéréotype prend la forme d'une opinion généralisée et concerne, le plus souvent, un type d'individu, un groupe ou une classe sociale.
L'usage du stéréotype revient à se passer de la réflexion, car il est basé sur des a priori. Ainsi, l'image que le stéréotype donne du sujet tient réellement de la réputation de ce dernier et non pas de faits avérés et/ou prouvés. Le stéréotype est donc souvent une prise de position simpliste et très conventionnelle, pour ne pas dire banale, qui repose sur des « on dit » et non sur des fondements réfléchis et argumentés. Le stéréotype permet aussi de se mettre en valeur par rapport à un groupe dont le stéréotype se voit attribuer des défauts complémentaires aux qualités revendiquées par les premiers. Les stéréotypes les plus « puissants » sont ceux répandus par les médias, très souvent ils concernent des individus d’autres classes sociales, origines ou peuples que celle dont se revendique le média concerné.
LES ORIGINES HISTORIQUES DES STEREOTYPES SUR LES FRANÇAIS
-          Les Français sont efféminés : Au 18eme siècle, les Français voyagent dans le monde entier, et c'est tout un mode de vie qui les accompagne et qui transforme l’aristocratie internationale ; il convient dorénavant de porter des vêtements français dont les chamarrures et les dentelles contrastent avec les austères tenues noires d'autrefois ; la cuisine française envahit aussi les maisons de noblesse, puis c'est la bourgeoisie qui se laisse gagner ainsi que les classes populaires. L'image du Français apparaît ainsi, comme une sorte de négatif de la virilité. Cette opposition s'enracinera au fil du temps dans l'inconscient collectif, atteignant son paroxysme dans la seconde moitié du XX° siècle. Les étrangers voient la France comme une société moderne et policée, mais ce qui est raffinement lorsqu'on évoque la France - cuisine, mode, monuments, littérature, etc. - devient maniérisme et préciosité si l'on se réfère à ses habitants. Honteux de la piètre représentation qu'ils estiment donner de leur pays à travers leurs émigrés, les étrangers n'hésitent pas à forcer le trait pour se dépeindre grossiers et incultes, par comparaison avec des Français maitres d'élégance.

-          Les Français sont arrogants : Au debut du 20eme siècle les étrangers se trouvent tout naturellement conduits à ironiser sur la "grandeur" française, plus insupportable encore puisque les preuves de leur propre "infériorité" ne manquent pas : à quelques exceptions près, leur pays est resté à l'écart de la révolution industrielle, le système politique sombre peu à peu dans l'anarchie, l'ancienne puissance militaire n'existe plus, et ce n'est pas la désastreuse aventure marocaine qui rétablira un prestige durement entamé.
Les étrangers croisent sur leur chemin des touristes français en mal d'exotisme bon marché, et cette nouvelle situation engendre de nombreux reproches : les Français nous méprisent, ils nous traitent comme des domestiques, ils nous imposent leur forme de vie.

-          Les Français ne nous connaissent pas : Les écrivains français du XIX° siècle, Théophile Gautier, Prosper Mérimée, Chateaubriand, etc., décrivent le monde  réduit au triptyque des héros romantiques - bandits d'honneur, généraux et poètes -, pourtant, ce monde là, n'existe pas seulement dans l'imagination ou les yeux des voyageurs ; elle correspond aux attentes de ceux-ci, ravis d'un dépaysement à bon compte
-          Les Français, et les Françaises, sont dépravés : La dimension universelle ainsi que la propagation des idées des lumières et donc du libertinage au  XVIII° siècle, n'a pas eu pour seul effet de modifier les modes vestimentaires; c'est une mutation plus profonde qui bouleverse les sociétés urbaines, et en particulier les comportements féminins, la pruderie et la retenue d'autrefois cédant la place à une hardiesse, une dissolution des mœurs, diront certains qui l'imputeront bien volontiers à la mauvaise influence française. La France est volontiers présentée comme berceau du libertinage, ce qui permet au pouvoir d'assimiler le libre exercice des droits politiques et sociaux au dévergondage ; les étrangers éprouvent alors une espèce d'attraction morbide pour leur voisin français : l'on visite Paris, sous prétexte d'ethnologie, pour soi-disant y constater l'étendue du mal et rendre grâce au ciel d'en avoir été préservé et ainsi conforte l'image d'une France pécheresse.